Foulées du 12ème 2015, le remake.

22 juin 2015

Jamais deux sans trois à ce qu'il paraît, du coup la voici la voilà, la troisième course de la saison.

Je me réaligne pour la deuxième année consécutive sur les Foulées du 12ème (cf. juin 2014). La distance, dix petits kilomètres que je vais essayer d'avaler en moins de 36min45, mon record personnel établi quinze jours auparavant sur la course du Château de Vincennes.

Je ne me sens pas très chaud bouillant contrairement à l'orage qui se prépare au-dessus de nos têtes. Le temps est lourd, l’ambiance pesante. Je suis déjà très haut en pulsation cardiaque alors que je ne cours pas encore. J'ai un mauvais pré-sentiment. On fera avec!

9h30, je démarre le gps et le moteur pour enfin prendre ma revanche sur cette course où j'avais fait un échec l'année dernière. 17,5km/h sur le premier kilomètre, c'est trop rapide. 17km/h sur les deux suivants. Je vais beaucoup trop vite. Attention, serait-ce un remake des 10km du Bois de Boulogne ? Je pense que oui, voyez la suite...

AH... Le fameux ravitaillement du cinquième kilomètre, je l'adore. Je crois que ce n'est pas réciproque. La petite bouteille d'eau qui va bien pour se rafraichir. Vous me connaissez, je fais des choses beaucoup plus intéressantes avec une bouteille d’eau. Je m’aveugle, m’étouffe, j’asperge les voisins et fait rire les spectateurs. Je suis coureur ou comique? Parfois je me le demande.

Je passe le cinq kilomètre le plus rapide de ma courte carrière d'humoriste sur 10km. Et puis j'explose. Je n'ai plus l'envie, je n'y arrive plus. Je ralentis petit à petit sur deux kilomètres avant de remettre un peu les gaz.

Faisons ensemble le décompte des derniers kilomètres:

8ème, je suis en train de mourir. J'accroche le tempo d'un groupe qui revient à ma hauteur pour ne pas rester seul et me redonner un peu de rythme. C'est la cours des miracles dans ce paquet de coureur: Devant, un râle de douleur à chaque respiration. Un suivant crache en permanence et fait partager à nous autres, camarades de débandade ses crachats fort ragoutants, puis il y en a, on se demande si le matin ils se lavent vraiment au savon. Bref, le-bon-heur.

9ème, c’était trop pour moi, je fuis la cours des miracles. Comme quoi il n'y a pas que la peur qui donne des ailes.

10ème.. sprint et 37min50. Le record ne sera pas pour cette fois. Ce n'est pas grave. Le point positif est que j'ai fait un bon premier 5 kilomètre et ce dix bornes aura été une bonne séance d'entrainement qui me servira pour mes prochains spectacles. Je rappelle mes dates de tournée. Le week-end prochain les foulées du Marais et le 5 juillet le Triathlon de Paris.

Je vois sur les réseaux sociaux que ça commence à s'exciter pour le triathlon de Paris, alors préparez-vous bien, J-15. A très vite!!

CIAOOOOOOOOOOO

Alex

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